– Arthur Rimbaud: la dispersione dell’io
L’immaginario urbano caratterizza direttamente alcuni poemetti in prosa delle Illuminations: Villes I, Villes II, Ville, Métropolitain, Ouvriers… Analizziamo Villes I, il testo che comincia con “L’acropole officielle”. Come André Guyaux ha osservato, l’effetto di Sublime è ottenuto qui attraverso l’uso ripetuto di forme superlative o comparative (“les conceptions de la barbarie moderne les plus colossales”; “des locaux vingt fois plus vastes qu’Hampton-Court”; “les subalternes que j’ai pu voir sont déjà plus fiers que des Brahmas”), e attraverso immagini di grandezza assoluta (“Impossible d’exprimer le jour mat produit par le ciel immuablement gris, l’éclat impérial des bâtisses, et la neige éternelle du sol. On a reproduit dans un goût d’énormité singulier toutes les merveilles classiques de l’architecture.”; “Quelle peinture! Un Nabuchodonosor norwégien a fait construire les escaliers des ministères”; “j’ai tremblé à l’aspect de colosses des gardiens et officiers de constructions”; “Ce dôme est…
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